Ceux qui ont à cœur de mettre tout leur savoir-faire dans la réalisation de vos articles.
NOS ARTISANS
Les Tisserands
Nos tisserands tissent le coton de père en fils, sur des métiers à tisser fabriqués par leurs soins, avec du bois local. Environ 200 fils par métier, accrochés à une pierre posée à même le sol quelques dizaines de mètres plus loin, qu’ils rapprochent au fur et à mesure de l'avancée des travaux. Il faut 3 jours pour réaliser un pagne. À Waraniéné, on continue de filer le coton à la main. L’usage de ce fil brut donne un aspect épais et irrégulier au tissu traditionnel sénoufo, qui permet de le reconnaitre aisément. Les tissus sont constitués de bandes de 10 à 14 cm de large cousues ensemble.
Les Sculpteurs
Réputés pour leurs masques et statues emblématiques qui représentent l'essence même du patrimoine culturel des Sénoufos, les sculpteurs de profession (dits Kpembélés) fabriquent principalement des pilons, mortiers, louches, cuillères, et des sièges sculptés, pour les besoins du quotidien. Le minimalisme et l’épure de leurs pièces, révèlent toute la beauté brute du bois. Ils utilisent essentiellement de l’essence de Teck provenant de forêts créées et gérées à cet effet.
Les Vannier.es
Les vanniers exercent surtout leur activité pendant la saison des pluies, au moment où les matières premières sont les plus abondantes. Leurs productions servent avant tout pour les besoins familiaux. Ils fabriquent des paniers en graminées, liane ou raphia, des tamis pour le riz, des corbeilles pour transporter les noix de cola, des nattes servant de rideaux de porte. Ils font aussi des sièges en Bambou, et d’autres pièces de vannerie en rônier. Notre collection de vannerie provient principalement de la région nord du Ghana. Une sélection a également été réalisée à Torgokaha, village au nord de la Côte d’ivoire.
Les Céramistes
Notre argile provient de la carrière sacrée de Katiola, qui jadis était un haut lieu d'adoration des aïeux. Une fois l’argile pilée, l’artisane Mangoro façonne la pâte obtenue sur un tour traditionnel, conçu par elle-même. Elle se sert ensuite du Gbo un caillou très lisse dégoté en bordure de mer, pour bien polir ses réalisations avant d'apposer les motifs. Suivi du Woya, un petit couteau pour donner la forme finale à la pièce, avant de la faire sécher au soleil, et passer par l'application de la terre rouge ou d’une mixture à base d'écorce pour renforcer l’éclat de l'article. Les pièces sont enfin recouvertes de pailles et disposées dans un grand feu pour la cuisson, étape cruciale.